La
visite de la BASE AERIENNE 942 du
MONT-VERDUN, demandée par le Comité 5 de la SEMLH, a été autorisée le 31 mars à
Les 21 participants, sociétaires du Comité 5 dont le Général MARC, Président Honoraire de la Section du Rhône, et auxquels s’étaient joints deux membres du Bureau de la Section du RHÔNE, le Médecin-Chef PINATON, secrétaire Général Adjoint et Monsieur SIMON, Vice Président, sont accueillis par Monsieur CHAVEROT, Président du Comité 5 et Madame FOURNIER, Vice-Présidente, chargée de l’organisation de la rencontre puis, quelques instants plus tard et très chaleureusement, par Monsieur RODDE, du service Relations Publiques.
Le
car, mis à notre disposition pour le déplacement à l’intérieur de la Base, nous
arrête d’abord pour la photo d’usage, puis devant l’entrée des bâtiments où
nous attend, en préambule, une bien sympathique collation.
LA
VISITE débute par un brillant exposé de Monsieur
WIEDER qui se présente très rapidement
(officier à la retraite chargé, après formation, du Service des Relations Publiques de la Base).
C’est
ensuite, avec images projetées sur écran, la présentation :
*de
l’Armée de l’Air :
- son évolution au cours des années (différents types d’avions,
équipements des aviateurs…),
- son organisation actuelle
(organigramme).
*de la Base Aérienne 942
du Mont-Verdun :
- d’une superficie de 45 ha, elle s’étend sur 4 communes :
Limonest, Poleymieux, St. Cyr au Mt. D’Or, St. Didier au Mt. D’Or,
- Centre d’observation de l’espace aérien, un des deux plus
grands centres de FRANCE, joue un rôle essentiel pour notre sécurité.
Elle surveille actuellement le quart
Sud-Est de notre pays, zone qui, prochainement, doit être encore étendue.
- Tout est prévu en cas d’attaque aérienne : centrale électrique,
aération, masques de protection, eau, nourriture (la Base peut vivre en
autarcie 10 jours),
- l’effectif est actuellement
de 1 450 personnes, principalement des militaires, mais aussi des civils
admis pour un CDD de 2 ans minimum, qui font ainsi leurs débuts dans la vie
active, mais choisissent parfois une carrière dans l’armée.
Lors de l’extension de la zone de
surveillance, l’effectif sera porté à 1600/1700, d’où les constructions de
bâtiments en cours sur le site.
ENSUITE, par un couloir de 500 mètres, et après
avoir traversé la salle des groupes électrogènes,
nous pénétrons dans la SALLE DE CONTROLE située
à 125
mètres sous terre, équipée depuis peu
d’installations conformes au matériel
utilisé par l’OTAN.
- Là,
7 jours sur 7, de nuit comme de jour, devant des écrans reliés aux radars, des
officiers et sous-officiers aviateurs scrutent minutieusement notre espace
aérien. Car tous les aéronefs, militaires ou civils, de ligne ou privés, ont
leurs propres identifications significatives.
Tout
avion doit obligatoirement suivre l’espace de vol qui lui a été assigné.
Les
avions « non identifiés » sont
immédiatement interpellés, priés de
s’identifier,
et si besoin, poursuivis et mis en demeure d’atterrir sur
l’aéroport vers
lequel ils sont accompagnés (sur écran, un incident de ce
genre est visionné).
- De
plus, lors de la signalisation de tout aéronef en détresse, de ligne ou privé,
l’intervention de la Base Aérienne est prépondérante. Tout est mis en œuvre,
faisant éventuellement appel aux bases secondaires, pour localiser l’endroit du
krach. Dès qu’il est trouvé, le Préfet en est avisé et les mesures sont prises
pour le déclenchement immédiat des secours.
La
mission de la Base Aérienne est donc très importante : en priorité assurer
la sécurité aérienne mais aussi apporter une aide précieuse à la protection
civile.
Mais
ce que nous avons surtout apprécié, c’est l’excellence de l’accueil et la
disponibilité de chacun des intervenants, faisant de cette journée une
rencontre instructive et conviviale.
Madame Lucienne Fournier